BIOGRAPHIE

Jean Pierre Petit est né en Haute-Loire en 1947. Il passe son enfance et son adolescence dans le midi, entre Arles et Avignon. Ville ou il obtient le diplôme national de peinture dans l’atelier de MICHEL STEINER.

En 1966, première exposition, thèmes classiques : paysages urbains, portraits et nus. A partir de 1968 enseigne les arts plastiques en lycée et collège ; après avoir vécu pendant plusieurs mois en faisant de la copie d’ancien (Rembrant et Van Gogh entre autre) pour un antiquaire.

En 1975, rupture importante avec la ville et le sud : il vient s’installer avec sa femme, ses enfants et ses pinceaux dans un hameau désert de Haute-Loire à presque mille mètres d’altitude, dans la ferme de la famille de son épouse où il va approfondir son rapport à la nature. Le citadin abandonne les cafés et les spectacles pour apprendre à manier la faux et parler aux chèvres. Le retour à la nature initié par Giono et l’air du temps fut épuisant (plus d’expositions pendant huit ans) mais extrêmement révélateur. Aprés une telle intimité avec les éléments, une perception panthéiste du monde s’est installée définitivement et la vision picturale qui en découle sera d’autant plus forte et personnelle.

Malgré un retour progressif vers une normalisation (professeur d’arts plastiques en collège et lycée, puis les cours du soir aux adultes des Beaux-arts du Puy, et enfin une mise en retraite de l’enseignement), il vit et peint toujours dans la vieille ferme, Le Leyris. Son travail souvent à la limite de la figuration, avec parfois des tentations expressionnistes, tend à témoigner, au plus profond, de son intimité et de son dialogue quotidien avec les éléments naturels.
Sa conception du métier est très traditionnelle : d’abord des « notes » permanentes et journalières sur papier. Dessins, aquarelles, pastels et techniques diverses sont observés d’après nature. Ce travail là dure jusqu’à ce qu’un motif devienne obsessionnel. A ce moment là, l’atelier prend le relais, en général dans des travaux à l’huile où la transposition est beaucoup plus poussée, le format plus imposant et le résultat plus personnel…